Where Does It Stop
Not long after the decision came out from the Daniels case, recognizing Métis from all across Canada, a small group of academics came out with a new theory. They used this theory to target individuals and groups of indigenous people, claiming that they were leveraging “White Settler Revisionism and Making Métis Everywhere”. Within a short period of time anyone whose Métis ancestry came from outside the Red River were grouped into this category. They were mocked, disrespected, vilified. And any organization seeking to represent the voice and needs of these people were called all sorts of names – eccentric, illegitimate, and more. Many fought back, but the voices of these few, and their small band of followers continues. And what is the result of all this?
It started with the denial of educational funding from Indspire, a charitable organization that used to provide assistance to qualifying eastern Métis students. This change in policy directly impacts the lives of young people who need this funding to continue their educational pursuits. Very recently it resulted in a young eastern Métis artist having an awards nomination publically rescinded. The question is – what’s next? How many other people – children, youth, adults, and elders – will feel the impact of the few who mock them, disrespect them, and push their influence to have other organizations jump on the bandwagon to join the narrow Métis definition put forward by the MNC and their academic mouth pieces? And where does it stop? What’s next – changing the history in the schools? Attacking people in the workplace? Revisionist history in the news, online? For anyone who does not realize that this is deeply political and driven by dollars, you need to rethink what’s behind this and what is driving this dangerous, divisive agenda.
Aside from the very real and direct impact that many have felt already because of these actions, the deeply troubling part of this is that this narrative – this exclusionary approach – flies in the very face of Métis history and the voices of many of our Métis elders. It dismisses generations of wisdom, family ties across the nation, and the Métis way of acceptance and inclusion. It also completely contradicts the ruling from the Supreme Court of Canada which just recently stated in Daniels v.Canada that:
There is no one exclusive Metis People in Canada, any more than there is no one exclusive Indian people in Canada. The Metis of eastern Canada and northern Canada are as distinct from Red River Metis as any two peoples can be. . . . As early as 1650, a distinct Metis community developed in LeHeve [sic], Nova Scotia, separate from Acadians and Micmac Indians. All Metis are aboriginal people. All have Indian ancestry.2
We cannot remain silent on this. All Métis – individuals, leaders, academics, organizations – who know that this is not right for our people need to make sure their voices are heard and that we are not silenced by the bullying of a few. This is NOT a west vs. east debate. This is ensuring that our history and our heritage remains true, and that the voices of all Métis – from coast to coast to coast – are loud and clear and heard.
Peu de temps après la décision rendue dans l’affaire Daniels, reconnaissant les Métis de partout au Canada, un petit groupe d’universitaires ont présenté une nouvelle théorie. Ils ont utilisé cette théorie pour cibler des individus et des groupes de Peuples Autochtones, affirmant qu’ils tiraient parti du «révisionnisme de Colons Blancs et de la création de Métis partout». En peu de temps, les personnes dont l’ascendance métisse provenait de l’extérieur de la rivière Rouge ont été regroupées dans cette catégorie. Ils ont été moqués, irrespectés, vilipendés. Et toute organisation cherchant à représenter la voix et les besoins de ces personnes s’appelait toutes sortes de noms – excentriques, illégitimes, et plus encore. Beaucoup ont riposté, mais la voix de ces quelques-uns, et de leur petit groupe d’adeptes continue. Et quel est le résultat de tout cela?
Cela a commencé avec le refus des applications aux bourses de l’éducation d’Indspire, un organisme de bienfaisance qui fournissait de l’aide aux étudiants métis admissibles de l’Est. Ce changement de politique a une incidence directe sur la vie des jeunes qui ont besoin de ce financement pour poursuivre leurs études. Tout récemment, un jeune artiste Métis de l’Est a été annulé publiquement. La question est – qui sera le ou la prochaine? Combien d’autres personnes – enfants, jeunes, adultes et aînés – ressentiront l’impact de quelques-uns qui se moquent d’eux, leur manqueront respect et pousseront leur influence à faire en sorte que d’autres organisations se joignent à la définition étroite des Métis proposée par le les multinationales et leurs pièces académiques? Et où s’arrête-t-il? Quel sera la prochaine modification de l’Histoire dans les écoles? Les gens seront-ils attaqués à le lieu de travail? L’histoire révisionniste dans les nouvelles, en ligne? Pour ceux qui ne se rendent pas compte que cela est profondément politique et motivé par l’argent, vous devez repenser ce qui est derrière tout cela et ce qui motive ce programme dangereux et source de divisions.
Outre l’impact réel et direct que beaucoup ont déjà ressenti à cause de ces actions, la partie profondément troublante de tout cela est que ce récit – cette approche d’exclusion – va à l’encontre de l’histoire métisse et des voix de beaucoup de nos aînés Métis. Elle rejette des générations de sagesse, des liens familiaux à travers le pays et la façon d’accepter et d’inclure des Métis. Cela contredit aussi complètement la décision de la Cour suprême du Canada qui a récemment déclaré dans Daniels c. Canada:
Il n’y a pas de peuple métis exclusif au Canada, pas plus qu’il n’y a de peuple indien exclusif au Canada. Les Métis de l’Est du Canada et du Nord du Canada sont aussi différents des Métis de la rivière Rouge que peuvent l’être deux peuples. . . . Dès 1650, une communauté métisse distincte, établie à LeHeve [sic], en Nouvelle-Écosse, se sépare des Acadiens et des Micmacs. Tous les Métis sont des Autochtones. Tous ont l’ascendance indienne.2
Nous ne pouvons pas rester silencieux à ce sujet. Tous les Métis – individus, dirigeants, universitaires, organisations – qui savent que ce n’est pas bon pour notre peuple doivent s’assurer que leurs voix sont entendues et que nous ne sommes pas réduits au silence par l’intimidation de quelques-uns. Ce n’est pas un débat ouest-est. Cela garantit que notre histoire et notre patrimoine demeurent vrais et que les voix de tous les Métis – d’un océan à l’autre – sont claires et intelligibles.
2 Daniels c. Canada (Affaires indiennes et du Nord canadien), 2016 CSC 12, [2016] 1 S.C.R. 99. https://scc-csc.lexum.com/scc-csc/scc-csc/fr/item/15858/index.do